Notre ami Jacques
nous a quittés jeudi dernier,
Après une vie
professionnelle très riche en région parisienne, il est venu à La
Flèche pour y installer sa fille Sophie au centre équestre des 2
chênes.
C’est autour
d’une table de bridge que je l’ai connu il y a vingt ans. Il m’a
vite communiqué sa passion, m’a prodigué de nombreux et précieux
conseils. En face de lui, durant plusieurs années, j’ai ainsi
progressé dans le jeu et dans le classement.
J’ai eu aussi
la chance de le côtoyer hors du bridge. Le ski était son autre
passion. Val d’Isère était sa seconde maison. Nous nous y sommes
retrouvés à plusieurs reprises. Les pistes de Val d’Isère
n’avaient aucun secret pour lui. Noires, rouges ou bleues, nous les
dévalions tambour battant mais toujours prudemment. On n’oubliait
jamais de marquer la pause autour d’un bon repas dans les
restaurants d’altitude.
Mais revenons au
bridge. Il ne se passait pas une année sans que Jacques ne participe
à un ou deux stages de Bridge avec Robert Berthe ou encore Philippe
Soulet. Son envie d’apprendre et de confronter ses points de vue
avec les meilleurs (n’a-t-il pas été l’auteur de plusieurs
questions à Michel Bessis dans la rubrique du courrier des lecteurs
du magazine le Bridgeur) l’ont naturellement conduit à vouloir
transmettre ses acquis aux débutants. Moniteur agréé par la
fédération il a ainsi organisé des cours d’initiation et de
perfectionnement au sein du club.
Il fut un de ceux
qui amenèrent le club là où il est aujourd’hui. Avec Anne Marie
Gutierrez, Claude et Christine Moreau et moi-même il fut un acteur
très investi dans le contentieux qui nous opposait à l’ancien
président, et très présent lors de la rédaction des statuts
actuels de notre club.
Aujourd’hui je
pense à lui, sa fille Sophie et ses petits enfants qu’il choyait
et aimait tant.
Enfin, je
voudrais dire combien j’ai apprécié sa courtoisie, son attention aux autres, son élégance et la finesse de son intelligence.
Son empreinte
restera gravée dans l’histoire de notre club.
Jean-Pierre
Mandeville
Nous n'avons pas eu le temps de bien le connaître mais suffisamment pour apprécier son humour et sa gentillesse.
Roselyne et Hervé Boniface